vendredi 13 novembre 2015

« On introduit un signe d'interdiction pour les interdictions absurdes! » | "Wprowadzamy znak zakazu dla głupich zakazów!"

Selon un des stéréotypes, les Polonais aiment se plaindre, critiquer et voient tout en noir. Mais les Polonais sont aussi une nation créative. Certains d'eux savent comment transformer une plainte en des événements culturels.

Jeden ze stereotypów mówi, że Polacy lubią narzekać, krytykować i widzą wszystko w ciemnych barwach. Ale Polacy są również narodem kreatywnym. Niektórzy wiedzą, jak przeobrazić narzekanie w wydarzenie kulturalne.


Le chœur des Habitants de Wrocław-Commentateurs est un projet du Théâtre Musical Capitol et il a été créé à l'occasion de la Capitale européenne de la culture 2016. La force du chœur est dans la diversité des ses membres – ils sont de différent âges, ils ont des métiers et des intérêts variés. Ce sont eux qui décident ce qu'ils veulent chanter et ils écrivent les textes eux-mêmes avec l'appui de l'acteur, Marek Kocot, qui est le directeur du chœur. Les choristes se rencontrent régulièrement pour des répétitions avec le chef du chœur, Tomasz Leszczyński,  et avec le compositeur, Rafał Karasiewicz.



Le 7 novembre, dans la rue Oławska, près de la Place du Marché de ville, le chœur a interprété une chanson qui critique... les interdictions. C'est déjà la troisième chanson du chœur. La chanson note que, à Wrocław, il y a beaucoup d’interdictions absurdes qui troublent la vie des citoyens. Heureusement, la chanson montre que habitants de Wrocław ne manquent pas d'humour et de distance.


Chór Komentujących Wrocławian to projekt Teatru Muzycznego Capitol realizowany w ramach Europejskiej Stolicy Kultury 2016. Siłą chóru jest różnorodność jego członków – są w różnym wieku, wykonują przeróżne zawody i mają rozmaite zainteresowania. To oni decydują, o czym chcą śpiewać i sami piszą teksty, w czym pomaga im aktor Marek Kocot, dyrektor chóru. Chórzyści spotykają się regularnie na próbach z chórmistrzem Tomaszem Leszczyńskim i kompozytorem Rafałem Karasiewiczem.

7 listopada na ul. Oławskiej, niedaleko rynku, chór wykonał pieśń, która krytykuje... zakazy. To już trzecia pieśń chóru. Zwraca ona uwagę na liczne zakazy, które mącą życie mieszkańców Wrocławia. Na szczęście pieśń pokazuje, że tym ostatnim nie brakuje humoru ani dystansu. 



Ici, vous pouvez écouter la chanson...

Tutaj możecie posłuchać utworu...


...et voir des photos:

...i obejrzeć zdjęcia: 

 http://wroclaw.wyborcza.pl/wroclaw/1,35771,19153931,chor-komentujacych-wroclawian-krytykuje-zakazy-wideo.html


Le texte de la chanson (dans ma traduction) :

Il s'est révélé que le plus facile est d'interdire.
Au lieu de bien planifier, il est mieux de bloquer,
donc dans le pays tout entier des interdictions se multiplient
et plus elles sont absurdes, plus elles sont insolentes.

Par exemple, une situation comme ça:
deux panneaux côte à côte,
« Accès interdit aux cycles »
ne concerne pas les cycles.

Ou l'obligation de tourner à droite
et au-dessous l'interdiction de tourner
et un panneau que cela
ne concerne pas les voitures de services.

Je vous en prie, dites-moi, la tablette concerne lequel des signes routiers? Lequel?!
L'interdiction de jeter des ordures adressée aux mineurs et aux enfants. 
L'interdiction d'écouter de la musique et de jouer du piano
parce que les basses grondent sans cesse.

L'interdiction de jeter du verre sous chaque forme
aux poubelles destinées aux ordures et au verre.

L'inscription qu'il est sévèrement interdit
dans la cage d'escalier
de battre le tapis.

Ou une tablette prés de l'entrée d'une maison
qu'il est interdit d'utiliser l'interphone.

Ou, sur la poubelle, l'information que,
en raison de l'absence de couvercle de la poubelle dans la rue Jastrzębia,
il faut jeter les déchets aux poubelles aux environs.

Et nous rions et ne respectons pas les interdictions.
On introduit un signe d'interdiction pour les interdictions absurdes!




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire